ATELIERS HEBDOS

Rentrée de septembre 2025, “Initiation de base”, “Recherche photographique”et “photo argentique”.

-Initiation, les cours ont lieu le jeudi matin (10/13h) ou jeudi soir (19h à 22h), répartis en deux périodes (septembre/décembre 400€, janvier/juin 450€).

–Recherche photographique (niveau perfectionnement) numérique : mardi matin (10/13h) ou mardi soir (19 à 22h) 850€ à l’année.

-Photo argentique (tous niveaux) le lundi soir (19 à 22h) 850€ à l’année.
Développement, tirages, techniques anciennes, …

Réduction étudiant 20%

La thématique : “La fragilié au défis des normes”

Dans nos sociétés, les normes sont le plus souvent établies par ceux qui détiennent le pouvoir : les dominants, les privilégiés. Ce sont eux qui définissent ce qui est légitime, valable, “normal”. Ces normes façonnent notre quotidien, nos institutions, nos comportements. Elles valorisent la performance, l’autonomie, la maîtrise, la réussite individuelle — des idéaux inaccessibles pour beaucoup.

Pourtant, la fragilité est universelle. Elle fait partie intégrante de l’expérience humaine. Être fragile, c’est être vivant, exposé, sensible, dépendant des autres à certains moments. Mais dans l’ordre normatif dominant, la fragilité est souvent perçue comme un échec, une anomalie, un “problème” à corriger.

Et si l’on changeait de point de vue ? Si la fragilité devenait non pas un manque, mais une position d’observation, une base d’analyse du monde ? Lorsqu’elle est assumée collectivement — dans les luttes, les solidarités, les résistances — la fragilité devient force politique. Elle ouvre un espace pour questionner la violence des normes, créer d’autres manières de vivre, de penser, d’agir ensemble.

Alors pourquoi la fragilité n’est-elle pas la norme ? Parce qu’elle ne permet pas d’exercer une domination. Les normes ont besoin de modèles solides, fixes, hiérarchiques, pour exclure et contrôler. La fragilité, elle, n’impose pas : elle appelle, elle relie, elle rend attentif.

La tension entre norme et fragilité est donc profondément politique. Elle nous oblige à repenser ce que nous considérons comme “valable” dans une société. Non pas au nom d’une fragilité victimaire ou passive, mais au nom d’une fragilité comme lieu de transformation, de lien et de puissance partagée.

(Louise Van Brande, sociologue)

Artiste invitée pour le premier trimestre: Charlotte Baudry

Né en 1968, Huy (Belgique). Vit et travaille à Bruxelles. BIO [EN] :

Artiste autodidacte, Charlotte Beaudry est avant tout peintre, une pratique qu’elle améliore avec des dessins, des vidéos, des performances et des sculptures.

Son travail remet principalement en question les relations entre la féminité et sa représentation, alors qu’elle confronte son expérience intime à une réalité sociale plus large.

Après une longue période picturale consacrée au développement d’une adolescente, il y a, aujourd’hui, une iconographie étendue aux objets ou attributs féminins (colliers, ornements, accessoires) dont l’artiste sent le potentiel formel, métaphorique et symbolique.

Imprégée d’une énergie brute teintée d’impertinence ou de malice, Charlotte Beaudry explore un répertoire visuel et sensible provenant, entre autres, des cultures post-punk, des études de genre ou de l’érotisme.

Entre de petits formats – adaptés à la finesse des détails – et des toiles plus monumentales caractérisées par des changements d’échelle surprenants, Charlotte Beaudry renouvelle les possibilités de la peinture figurative, à laquelle elle apporte l’invention formelle et l’engagement conceptuel.

À la fois investi dans la matérialité de la peinture et attentif aux ambiguïtés des séductions de l’image, Beaudry poursuit une œuvre cohérente et farouchement indépendante qui dessine le portrait subtil et brut de la féminité contemporaine.

© Marc Wathieu

 

L’année sera jalonnée de conférences, workshop, expo, cours.

Rentrée : le 15 septembre 2025

Conférence de rentrée obligatoire: mercredi 17 sseptembre 25